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A propos de l'épargne forcée

31 juillet 2007

L’argument suivant est souvent soulevé lorsqu’il est question d’acheter une maison : « Une maison est une épargne forcée. Il me restera quelque chose à la fin lorsque j’aurais fini de la payer. Le locataire paie peut-être moins mais il risque fort de gaspiller toute cette économie en dépenses de toutes sortes et ne sera pas plus riche le jour de la retraite venu. »

Cet argument ne peut toutefois pas être considéré comme valable. Il ne faut pas transposer ses goûts et opinions sur les autres. Ce qui est gaspillage pour l’un est un besoin essentiel pour d’autres. Si le locataire décide de dépenser la différence entre le coût de son logement et le coût d’une éventuelle maison, c’est tout à fait son droit. Il profite de la vie à sa façon. Est-ce qu’un repas au restaurant est un gaspillage? Est-ce qu’un voyage en Floride est un caprice? Est-ce qu’une paire de patins à roues alignées est un gaspillage? Personne ne peut répondre à ces questions. Pour prendre des bonnes décisions, il faut établir le coût réel de nos désirs et l’incidence de tels coûts sur notre avenir financier. Ensuite, chacun fait ses choix de consommation en fonction de ses préférences et objectifs personnels.

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